Des dérivés du cholestérol retrouvés dans des prothèses mammaires rigidifiées et dégradées
Malgré les risques associés, l’évolution des prothèses mammaires dans l’organisme est très mal connue. Des chercheurs du Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie (ICube | CNRS ENGESS INSA Unistra) et de l’Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP | CNRS) ont montré qu’elles se rigidifient après huit ans et que des métabolites du cholestérol, issus des tissus environnants ou véhiculés par le sang, peuvent en traverser la membrane et potentiellement en dégrader le gel. Publiés dans le Journal of Biomechanics, ces travaux offrent aux praticiens les premières informations quantitatives sur le vieillissement de ces prothèses.