Micro-four à induction développé par l’IPHC en test à Dubna.

Les faisceaux métalliques intenses ouvrent la voie à la synthèse de nouveaux éléments superlourds

Résultat scientifique Physique nucléaire

Dans une expérience réalisée au Berkeley National Laboratory (Etats-Unis) avec la participation d’une équipe de l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC | CNRS Unistra), des scientifiques ont produit pour la première fois le livermorium-290 (Z=116), un noyau superlourd, à partir d’un faisceau de titane-50 (Z=22). On savait cette voie très prometteuse, mais les physiciens ont investi plusieurs années de développement pour obtenir des faisceaux suffisamment intenses pour cet usage. Avec ce succès, c’est donc une nouvelle voie de synthèse des noyaux superlourds qui émerge. Une voie qui devrait permettre à l’avenir de produire de nouveaux noyaux au-delà de l’oganesson-294 (Z=118), le noyau le plus lourd jamais étudié par les physiciens nucléaires. Prochaine étape, parvenir à synthétiser l’élément 120.

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